Thé ou Kfé ? #05 – Comment prendre soin de soi pendant les fêtes

Dans ce live, Julien et Laura Boulierac, psychologue avec qui nous avions échangé dans un podcast au sujet des relations de couple chez les personnes neuroatypiques, discutent des fêtes de fin d'année. 

Ils se sont demandés s'il s’agit vraiment d’un moment féérique où tout scintille, semblable à un tableau de Norman Rockwell ou bien d’un vrai casse-tête ?

Parce qu’avant d’arriver à ce tableau idyllique, il y a une autre réalité : le stress. Les cadeaux à trouver, les invitations à envoyer, le plan de table à établir, la déco à finaliser, les tensions familiales à désamorcer… Bref, c’est un marathon logistique.

Eh oui, pour la plupart des gens, Noël, ce n’est pas que du plaisir instantané. Alors on s'est demandé : et si cette année, on changeait les règles du jeu pour s’occuper de la personne la plus importante : nous-même ?

Dans cet article, on vous a compilé les meilleurs moments du live, avec :

✨Des conseils pratiques pour éviter le burnout festif. 

✨ Des clés pour préserver ton énergie et tes émotions.

✨ Des pistes pour vivre des fêtes sereines et alignées avec toi-même.

La pression sociale de Noël

La société nous vend l’idée que Noël doit être un moment parfait. Il faut être heureux, détendu, et entouré d’amour.

Pourtant, une étude révèle que 30 % des femmes ressentent du stress lié à Noël (contre 21 % des hommes). Et pour cause : 62 % des femmes en couple gèrent l’essentiel des préparatifs, pendant que les hommes se chargent des tâches plus visibles (le sapin, les courses…).

Gérer les remarques et tensions familiales

Entre les repas interminables, les injonctions familiales et les bilans de fin d’année, cette période peut être aussi épuisante qu’enrichissante.

Alors, comment survivre ?

1. Ne pas rester trop longtemps.
   Limiter la durée de ta présence peut parfois sauver l’ambiance.
   
   
2. Poser ses limites.
   La méthode des « 30 secondes » peut être utile : si une remarque peut être résolue en moins de 30 secondes (par exemple : « Tu as quelque chose entre les dents »), elle est acceptable. Sinon, elle ne l’est pas.
   
   
3. S’inspirer de Dumbledore.
   Comme l’a si bien dit ce grand sage : « Il faut beaucoup de courage pour affronter ses ennemis, mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. » Et quand il s’agit de ta famille, poser des limites est un véritable acte de courage. C’est aussi une manière de prendre soin de toi.
   
   
4. Utiliser la technique de la méduse sous Xanax.
   Une technique qui nous vient tout droit de Sophie Lambda, dans son livre Tant pis pour l'amour. Ou comment j'ai survécu à un manipulateur  : ne pas rentrer dans le jeu de l’autre. Imagine-toi comme une méduse, détendue, qui laisse les remarques flotter autour de toi sans y réagir.

Courage, fuyons !

Fuir est souvent perçu comme une lâcheté, mais rappelons-nous : fuir, c’est aussi un instinct de survie. Si le dîner se transforme en cauchemar, partir est une option valable. Tu peux aussi :

• Faire le mort. Ignorer les tensions pour ne pas alimenter le conflit.
• Apaiser l’autre avec la technique des 4F (Fight, Flight, Freeze, Fawn). Le "Fawn", c’est l’art de calmer l’autre en le flattant ou en lui donnant ce qu’il veut temporairement, juste pour désamorcer la situation.

Un bilan de fin d’année sans pression

Et après tout ça ? Vient le moment du bilan. Ce moment où tu te demandes : « Ai-je fait assez cette année ? » Spoiler : tu as fait de ton mieux.

Un conseil ? Crée ton propre wrapped, comme Spotify : un souvenir par mois, qu’il soit positif ou négatif, pour voir le chemin parcouru. Et si cette période de fin d’année réveille de vieux traumas, donne-toi le droit de faire une pause.

Conclusion : choisir la sérénité

Les fêtes, ce n’est pas qu’une course à la perfection. C’est aussi un moment pour se recentrer, poser ses limites et célébrer à sa manière. Parce qu’en fin de compte, la magie de Noël, c’est surtout celle que tu choisis de créer. 

Retrouvez ici les liens et ressources cités dans le live :

Sophie Lambda - Tant pis pour l'amour. Ou comment j'ai survécu à un manipulateur